Tired Young Man (syd Matters, "A Whisper And A Sigh" 2004)
For love my life has got no space Forgive a tired young man Routes qui s’ouvrent : les prendre toutes. Dans la vacance offerte des jours sans terme, prolonger les chantiers, multiplier les projets, les lectures, agrandir de tout son corps l’état des lieux du réel ; ne pas s’en tenir à la fatigue : jusqu’à épuisement du dossier.
Depuis janvier, pari pris et tenu : ne pas entrer dans une librairie sans en sortir avec un livre de poésie. (...)
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_Bernard-Marie Koltès
Articles
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fatigues
17 juin 2010, par arnaud maïsetti -
Koltès, des manières de dire | entretien inédit
6 mai 2015, par arnaud maïsettientretien inédit pour Le Monde
janvier 1981 -
Koltès | Mambrino, et cette voix qui dialogue avec le silence
26 février 2015, par arnaud maïsettiCritique du Père Mambrino de La Nuit juste avant les forêts
Etudes -
Koltès | Correspondances Proust
24 février 2011, par arnaud maïsettiKoltès, lecteur de Proust
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Koltès | Raconter un bout de notre monde
12 mars 2012, par arnaud maïsettiNotes pour une intervention à Monthey (Suisse) autour d’un workshop sur Dans la solitude des champs de coton mis en scène par Armand Deladoey – mars 2012
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Koltès | Hôtels des bouts du monde
28 février 2012, par arnaud maïsettiNotes sur les hôtels de passage – février 2012
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ô tempus edax (le viaduc)
27 janvier 2014, par arnaud maïsettiAu poignet me manque depuis ce matin la montre que je porte depuis quelques années — avant elle, j’en portais d’autres aussi, comme depuis que je sais lire l’heure sans doute : et depuis ce matin, c’est comme si je portais son absence, d’un poids plus lourd encore.
Ce n’est pas tant pour l’heure, je crois, que j’aime l’avoir à mon poignet ; je la regarde finalement peu : ma montre depuis trois mois était cassée, et je savais que je devais la laisser plusieurs semaines. Étrange comme on est possédé par (...) -
Koltès | Pour une éthique de la minorité
7 décembre 2010, par arnaud maïsettiProposition de communication au colloque « Théâtre des minorités » à l’université d’Avignon – décembre 2010
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comme du commencement du monde à l’autre bout
9 janvier 2018, par arnaud maïsetti9 janvier 2018
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et puis rentrer, mais d’où ?
14 septembre 2015, par arnaud maïsetti(jour et texte obsolètes) Les heures, tel un chariot avançant dans la fin du jour, reviennent en grinçant parmi les ombres de mes pensées. Si je lève les yeux de ma méditation, je les sens brûlants du spectacle du monde.
Pessoa, Livre de l’Intranquilité, fragment 322
Que deviennent tous ces jours passés quand on ne les écrit pas ? Tous ces jours ensemble, oui, je le sais : une masse continue de matins et de soirs qui se confondent dans le crépuscule, celui qui les écrit lentement, maintenant. Une (...) -
avec le soleil
2 septembre 2014, par arnaud maïsettiOn lui a découpé dans le derrière de la tête un morceau de crâne affectant la forme d’un segment. Avec le soleil, le monde entier regarde à l’intérieur. Cela le rend nerveux, le distrait de son travail et il se fâche de devoir, lui précisément, être exclu du spectacle.
Ce fragment dans la tête, ce matin ; et à l’aube, vérifier que c’était bien cela : que ce fragment, sa précision d’image, était bien cette page dans le journal de Kafka — mais peu importe. Au contraire, il y avait la douleur précise. J’écris (...) -
Koltès | les noms du récit
16 décembre 2008, par arnaud maïsettiTexte écrit dans le cadre du séminaire « Corps, écriture, affect » de Evelyne Grossman à l’université Paris VII – décembre 2008
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alors il faut bien regarder devant soi
16 mai 2019, par arnaud maïsetti16 mai 2019
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au-delà des fondations, la terre nue
9 avril 2020, par arnaud maïsetti9 avril 2020
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Bernard-Marie Koltès, une vie | le livre
1er février 2018, par arnaud maïsetti4ème de couverture
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comme l’archéologie du temps
10 octobre 2014, par arnaud maïsettic’est être emporté, ne pas voir le jour ; c’est ne pas sortir la tête de l’eau ; dans la ville qui bat tout autour de moi, je me retourne — c’est une autre : Marseille, Aix, Londres, Paris, bientôt quelle encore, et Gennevilliers hier, Banlieue nord du monde, sans pôle : toujours la ville est celle qui sous les pas s’échappe ; comment la retenir, et retenir avec elle une part du temps qui saurait dire : c’est ici.
c’est donc plusieurs jours sans pouvoir dans ces pages simplement déposer cette part du (...) -
au-delà
20 octobre 2009, par arnaud maïsetti« Il s’arrête pour s’orienter. Tout à coup il regarde à ses pieds. Ses pieds ont disparu » V. H.
Double opacité du réel : maillage si serré qu’il étreint ; je cherche au-delà. Double formulation de cela : dans la tête d’abord, les mots tout à la fois, et la douleur en premier ; et dans la bouche ensuite, l’ordre successif que cela prend.
« Qu’ainsi, rejeté de moi, ceci, que / Je sais d’aujourd’hui, si franc, si fécond et si clair, me toise, et m’épaule à jamais sans défaillance » (V.S)
Je cherche au-delà. (...) -
Koltès | mises à mort de l’œuvre
12 novembre 2010, par arnaud maïsettiProposition de communication pour le colloque « Arts et connaissances » à Paris 8 – novembre 2010
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Le Client #2 | « Cependant je n’ai pas, pour vous plaire, de désirs illicites. »
16 juillet 2013, par arnaud maïsettiKoltès, Dans la Solitude des champs de coton
Deuxième réplique du client -
Le Client #3 | « Si toutefois je l’ai fait, sachez que j’aurais désiré ne pas vous avoir regardé »
19 juillet 2013, par arnaud maïsettiKoltès, Dans la Solitude des champs de coton
Deuxième réplique du client