C’est une ville banche et grise
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_la mer, toujours recommencée
Articles
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[ phrases ] #7 — rêves de draps défaits
26 février 2012, par arnaud maïsetti -
règne des contraires
24 août 2020, par arnaud maïsetti24 août 2020
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nouvelles du jusant
10 novembre 2010, par arnaud maïsettiRiptide (Laura Veirs, ’Carbon Glacier’, 2004)
Ors sui, et ordoiez doit aler en ordure : Ordement ai ouvré, ce set cil qui or dure Et qui toz jors durra : s’en aurai la mort dure. Maufez, com m’avez mors de mauvese morsure !
Rutebeuf, Le Miracle de Théophile
Aussi loin du bord que du large, sans aucune proximité avec rien, ainsi exsangue de mer jusqu’à cette soif et du bord et du large, contradictoire et permanente ; les bouées autour flottent sur la boue, cette vase humide et enfoncée de (...) -
sous les drapeaux
1er septembre 2018, par arnaud maïsetti1er septembre
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aux printemps redoutables
11 février 2017, par arnaud maïsetti11 février 2017
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infusez davantage
22 avril 2019, par arnaud maïsetti25 avril 2019
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devant de plus faibles encore
11 avril 2020, par arnaud maïsetti11 avril 2020
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l’homme seul et la mer
7 juillet 2017, par arnaud maïsettiIl ne se rappelait pas quand il avait commencé à parler à haute voix quand il était seul. Dans les jours les plus anciens, quand il était seul, il chantait – et il avait aussi chanté parfois la nuit quand il était de veille sur les caboteurs ou les bateaux pour la tortue. Il avait probablement commencé à parler à haute voix, quand il était seul, au moment où le garçon l’avait quitté. Il ne se souvenait pas. Quand il pêchait avec le garçon, ils ne parlaient en général que lorsque nécessaire. Ils parlaient (...)
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jusqu’où la mer échoue
25 septembre 2015, par arnaud maïsettiLa mer ne se retire pas, ici. Elle ne vient pas non plus. Quand elle bat, c’est sur elle-même. Leçon qu’il faut prendre. Dans les insomnies, penser à la mer réveille. Penser au ciel aussi, comme penser à tout ce qui s’échappe de soi entre la mer et le ciel.
Tout réveille, et il faut garder la veille comme le sommeil : à poings fermés, comme une colère contre soi. Journal intérieur de ces nuits tenu en silence.
Reprendre la clarinette. Apprendre à écouter de nouveau son propre souffle. Percevoir que le (...) -
ne faire que passer
25 mars 2020, par arnaud maïsetti25 mars 2020
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La Ville écrite | l’enfer n’est pas si loin
7 juillet 2011, par arnaud maïsettiÀ une lettre près, peut-être
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La Ville écrite | à la porte
27 octobre 2012, par arnaud maïsettila porte des soupirs
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VIDÉO | par grand vent
9 janvier 2019, par arnaud maïsettile tremblé de ces jours
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Marseille | sud, sud-ouest
28 janvier 2016, par arnaud maïsettiface à l’île Maire (et à tout ce qui m’entoure)
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Marseille | ouest sud-ouest
[Mise à jour infinie]
17 mai 2018, par arnaud maïsettidepuis le promontoire de la ville
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Bruissements | le mur
30 juillet 2013, par arnaud maïsettile mur, tous les jours
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après l’épuisement
21 septembre 2015, par arnaud maïsettiJe m’enfoncerai dans la brume, comme un homme étranger à tout, îlot humain détaché du rêve de la mer, navire doté de trop d’être, à fleur d’eau de tout.
Pessoa, Livre de l’Intranquillité, Fragments 86 Au-delà de l’épuisement, quand dormir est impossible, ce ne peut-être que le sentiment du monde, entier, trouble, précis, insaisissable. Et se tenir comme au pied d’une falaise et avoir peur de tomber.
Devant la brume, toujours éprouvé la sensation d’une allégorie scellée. Quelque chose va se lever, mais on (...) -
Autre Savoir | Dater la naissance du langage
28 janvier 2014, par arnaud maïsettile désir d’être ailleurs
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William Blake | « Le Petit Garçon Perdu »
1er août 2013, par arnaud maïsettis’élevaient les brumes
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ce navire à l’ancre
13 septembre 2011, par arnaud maïsettiCe navire à l’ancre tu peux couper la corde, à quoi sert-elle, quelles attaches, pour quels larges, les larges sont désirables tant qu’on les approche, une fois en eux, ce ne sont que des attaches de plus desquelles se défaire pour quels larges de nouveau — pensais-je alors dans ce milieu moite de la nuit noyée sous cette vie morte, absente, au pli régulier de la nuit où l’on respire sans s’apercevoir que l’on dort, finalement, moins d’épuisement que par habitude : et je me suis endormi, dans le (...)